Du 13 au 17 mai, nos futur·e·s assistant·e·s sociaux·ales ont mené un projet qui vise à sensibiliser le grand public au problème d’exploitation des enfants dans le monde entier. Un projet traité avec beaucoup d’engagement et qui entre dans le cadre de leur formation. 

Durant une semaine, dans le cadre du cours de « Droits fondamentaux des personnes d’origine étrangère », les étudiant·e·s en 3e année de la formation Assistant·e social·e de Mons ont mené différentes actions d’information pour sensibiliser le grand public au travail forcé des enfants, dans de nombreuses industries : l’électronique, l’alimentaire, les cosmétiques, le textile, les bijoux, les déchets, le tabac, etc. De nombreux pays sont concernés : Tchad, Ouganda, Sierra Leone, Guatemala, Pakistan, Birmanie, etc. Des millions d’enfants y sont soumis au travail forcé, dans des conditions inhumaines les empêchant ainsi de rêver, d’apprendre et de grandir en sécurité.  

Face à cette réalité, nos futur·e·s travailleurs·euses sociaux·ales, militant·e·s dans l’âme, ne pouvaient pas rester les bras croisés : « Je pense que nous avons tou·te·s, d’une manière ou d’une autre, une quelconque responsabilité dans le fait que le travail forcé existe encore aujourd’hui. », témoigne Louis, étudiant. 

Promotion du projet et séances d’information 

Le programme des « Petites Mains » a commencé par un passage dans l’émission « Hainaut Matin » sur les antennes de Vivacité pour présenter le projet et inviter le grand public à rejoindre leur cause, sur le campus de Mons. Nos futur·e·s assistant·e·s sociaux·ales se sont en parallèle rendu·e·s dans plusieurs écoles primaires de Mons pour sensibiliser les élèves aux droits de l’enfant, au travers de séances d’information 

Expositions interactives et conférence 

Après ces séances plus « informatives », place à la manipulation et à l’interaction ! Sur le campus de Mons, nos militant·e·s ont proposé une exposition et des activités interactives destinées au grand public. Différents stands ludiques représentaient les domaines industriels qui exploitent les enfants. Les étudiant·e·s avaient pris le soin de se renseigner sur chaque domaine afin de proposer des modes alternatifs de consommation. Les participant·e·s ont ainsi pu déguster du chocolat fair trade, confectionner un produit de maquillage à base de mica* « responsable », etc. 

La semaine s’est clôturée par une conférence d’Olivier Richard, Coordinateur des droits de l’enfant chez Amnesty International. Celui-ci a présenté les défis actuels et les combats menés par l’ONG en termes de droits de l’enfant. Pour illustrer ses propos, il a notamment révélé la face cachée de nos biens du quotidien (smartphones, voitures électriques, appareils électroniques, etc.) qui contiennent du cobalt provenant du travail forcé des enfants. 

*Le mica est un minéral couramment utilisé dans les cosmétiques pour ses propriétés brillantes

Un projet abouti 

« C’était une journée géniale. Nous avons eu beaucoup de monde. Nous avons pu toucher différents publics : des enfants, des adultes, des professeurs, etc. », poursuit Louis.

Des résultats bien mérités pour ce groupe d’étudiant·e·s investi·e·s dans un projet qui a véritablement secoué les consciences.  

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En savoir plus sur le Bachelier d’Assistant·e social·e. Il se donne à Louvain-la-Neuve, Mons ou Montignies-sur-Sambre.