Fin décembre 2023, 3 étudiant·e·s en BLOC 3 d’Assistant·e Social·e de Mons revenaient fièrement de leurs 3 mois de stage à l’étranger. Ce sont des souvenirs plein la tête qu’ils·elles nous partagent avec émotion leur vécu là-bas…
En 3e année de Bachelier d’Assistant·e Social·e, les stagiaires ont l’avantage, pendant 12 semaines, de pouvoir développer encore davantage leur autonomie, leur prise d’initiative et de se lancer dans des défis plus difficiles à relever : celui d’accompagner des publics plus fragilisés, voire en danger. Lorsque ces opportunités se lient à un voyage à l’étranger, l’expérience reste hors du commun pour nos étudiant·e·s.
3 stages bien variés
Paul a rejoint l’ONG Sentinelles à M’Bour (Sénégal), spécialisée dans l’Aide à l’Enfance : « J’intervenais principalement auprès de jeunes âgés de 5 à 20 ans qui vivent dans des conditions de vie extrêmes. Nous avons tenté d’aider les bénéficiaires au mieux : soins médicaux, formations professionnelles et animations pour leur donner le sourire. C’était un travail de première ligne où se joue parfois la vie des enfants et des familles. » | |
Adèle, elle, s’est rendue au Centre de Pédiatrie Sociale de Gatineau (Québec, Canada), spécialisé dans l’aide aux enfants issus de familles vulnérables : « J’ai animé des groupes d’enfants, réalisé des suivis individuels, rédigé des notes etc. » | |
Armelle s’est jointe à elle à Gatineau, au Belvédère : « Mon engagement dans le domaine de l’Aide à la Jeunesse m’a amenée à ce centre d’hébergement temporaire pour les jeunes en situation d’itinérance. J’y ai réalisé des suivis individuels et organisé des activités visant à renforcer l’autonomie des jeunes dans divers aspects de la vie quotidienne. » |
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Un grand pas vers le marché de l’emploi
Pendant ce stage, nos futur·e·s diplômé·e·s ont acquis les compétences et connaissances demandées en fin de cycle : « J’ai appris de nouvelles techniques d’intervention auprès des enfants. », explique Adèle. « J’ai approfondi ma compréhension du système québécois et affiné mes compétences en travail social. », nous dévoile Armelle à son tour. D’un point de vue comportemental, l’objectif d’autonomie a été atteint : « Sur le plan personnel, j’ai renforcé mon autonomie en adoptant une approche proactive pour atteindre mes objectifs. », poursuit-elle. Adèle, elle, ajoute : « Lors de mon stage, j’étais considérée comme travailleuse sociale au même titre que mes collègues, car j’effectuais plusieurs activités seule (…) J’ai réussi à trouver mon identité de travailleuse sociale. »
Des étudiant·e·s grandi·e·s
Faire un stage et se rapprocher de la profession est une chose, mais vivre une expérience de vie, en parallèle, en est une autre : « Ce retour à l’essentiel a constitué un de mes meilleurs souvenirs. Même si certains moments étaient plus difficiles que d’autres, cette aventure personnelle m’a beaucoup fait évoluer. Rencontrer une culture où les pratiques de vie sont totalement différentes était absolument incroyable ! », confie Paul. Une expérience à l’étranger qui permet donc une remise en question : « Lorsque l’on est à l’étranger, on doit être prêts à reconnaître et à accepter les différences culturelles, car le reste du monde fonctionne différemment de la Belgique », confirme Armelle. À côté de cette remise en question, l’expérience permet également à nos étudiant·e·s de devenir des adultes responsables : « C’était la première fois que je vivais seule. Cette expérience m’a donc permis d’être davantage indépendante et d’améliorer ma capacité d’adaptation. », relève Adèle fièrement.
Intéressé·e par ce genre d’expérience ? Renseigne-toi sur le Bachelier d’Assistant Social à Louvain-la-Neuve, Mons ou Montignies-sur-Sambre !