Tristan, étudiant de troisième année en communication à la HELHa de Tournai, est passionné par les géants.
Originaire d’Ath, il est depuis son enfance plongé dans l’histoire et la culture du géant. Terrorisé lors de ses premières rencontres avec ces personnages folkloriques en osier, il n’a pourtant jamais su en détourner le regard jusqu’à ce que naisse une réelle passion pour cette coutume présente dans le monde entier : « Au début, j’en avais peur. Mais, étrangement, j’ai toujours voulu en voir de plus en plus. C’est quand j’ai reçu mon premier appareil photo que je suis véritablement devenu chasseur de géants ».
Aujourd’hui, Tristan entretient une réelle admiration pour les géants. Il relaye chaque jour ses recherches, découvertes et photographies sur ses réseaux sociaux : « Je poste du contenu lié aux géants tous les jours. J’aime partager des géants venant des quatre coins du monde, des actualités, des nouveautés et même des enquêtes auxquelles j’ai la chance de participer. J’assiste à beaucoup de fêtes de géants et je publie des reportages photo sur ma chaine Youtube ou via mon organisation culturelle “Univers des Géants” qui accueille toute la collection photographique de géants du monde ».
Son adoration lui a permis de communiquer avec des passionnés du monde entier : « J’aime partager mon intérêt avec d’autres personnes et cela m’a amené à faire connaissance, à échanger et à faire des recherches avec des gens, même outre-Atlantique ». Il a voyagé et suivi des géants dans toute la Belgique, la France, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni et plus récemment aux États-Unis, à New York et dans le New Jersey.
La ville mexicaine de Piedras Negras a pu découvrir Tristan dans leur journal à travers un portrait réalisé dans le cadre de son enquête pour retrouver la géante perdue « la vénus de Del Rio ».
C’est après avoir pris connaissance de l’histoire de la mystérieuse disparition de cette géante en 1991 que Tristan a entamé, en 2020, une enquête approfondie dans le but de la restaurer : « Des gens avaient déjà cherché ou rassemblé des informations, mais cela restait flou, incomplet ou confus. J’ai souhaité reprendre l’enquête depuis le départ. J’ai donc entrepris une sorte de campagne sur les réseaux sociaux de Del Rio et j’ai reçu de nombreux témoignages d’habitants non seulement de Del Rio mais aussi de plusieurs villes Texanes ».
Pour Tristan, le folklore des géants est une véritable occasion de rassembler et d’interagir avec ceux qui partagent cette passion : « Quand je parle de mon intérêt pour les géants avec d’autres personnes, cela brasse généralement de nombreux souvenirs d’enfance, c’est beaucoup de nostalgie qui revient. Les gens aiment partager leurs souvenirs et les histoires de quand ils étaient jeunes. Par exemple, concernant mon enquête sur la Vénus Del Rio, je suis soutenu dans mes recherches, car d’autres se demandent autant que moi ce qui a bien pu arriver à cet emblème qui a marqué pendant des années le quotidien local. Cela réveille la curiosité et suscite une montagne de réactions positives. À ce jour, la géante n’a toujours pas été retrouvée, mais je persévère et je n’abandonnerai pas ».
Étudiant en communication ayant choisi le journalisme comme option, Tristan arrive non seulement à agencer sa passion et ses études, mais il réussit à les combiner, les entremêler pour avancer dans les deux domaines : « Mes études me permettent d’alimenter ma passion et inversement, ma passion alimente mes études. Dans le cadre de mes cours, j’ai l’occasion de créer du contenu de qualité sur un sujet que j’aime plus que tout. Ma passion et mes études se marient à merveille, elles sont complémentaires. C’est une combinaison parfaite qui m’offre plein d’opportunités ».
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