Bien conscients de la difficulté à aborder des études supérieures, les enseignants de la section ont mis au point un programme d’accompagnement des étudiants tout au long de la 1re année de bachelier : la pédagogie dite « de proximité » y est une réalité tangible!

Le projet « Une boîte à outils pour la réussite » s’adresse à l’ensemble des étudiants de première année de bachelier (du type long et du type court) de la section. Nous identifierons dès le début de l’année académique, les compétences et connaissances initiales des étudiants se destinant à l’enseignement supérieur. Dans un deuxième temps, en fonction du profil entrant et des objectifs à atteindre à la fin de la première année, nous proposerons aux étudiants un parcours de formation adapté. Cette adaptation à l’enseignement supérieur et à ses exigences se fera via un tutorat disciplinaire assuré en partie par des étudiants volontaires et par un tutorat méthodologique géré par les enseignants. Notre objectif est d’amener les étudiants en situation de réussite pour leur première session d’examens.

Et si les étudiant·e·s s’entraidaient ?

Une originalité du projet consistera à valoriser l’expérience humaine ainsi que les acquis disciplinaires de certains étudiant·e·s. Nous allons proposer à des étudiant·e·s volontaires (doubleurs ou des années supérieures), et disposant de préacquis suffisants en rapport avec un cours donné, de participer à des séances de tutorat disciplinaire. Ces tutorats consisteront à encadrer, en partenariat avec les enseignant·e·s titulaires des cours, les étudiant·e·s participant à des séances d’exercices ou de laboratoires. Le fait d’intégrer les étudiant·e·s dans un processus de tutorat devrait permettre de réduire la « distance » pédagogique entre étudiant·e·s et formateur·trice·s tout en valorisant ces derniers dans un processus de coaching par les pairs car celui qui enseigne peut apprendre et bénéficier lui-même de cette activité.

A partir du mois d’octobre, des tests sont organisés dans certaines matières.

Ces interrogations, qui n’ont pas l’ampleur de l’examen de janvier ou de juin, ont l’ambition d’en être représentatifs, notamment dans le degré de difficulté. Leur objectif principal est de permettre à l’étudiant·e de se situer quant à la compréhension de la matière, aux attentes des enseignant·e·s et à sa méthode de travail. Les tests sont situés dès le début de l’année pour susciter de la part de l’étudiant·e une réaction adéquate en vue de rectifier le tir. Dans certains cours, ils sont comptabilisés comme évaluation continue en vue d’obtenir une dispense partielle.

Mais qu’attend-on des étudiant·e·s dans l’enseignement supérieur ?

Une équipe d’enseignant·e·s va tenter de faire émerger chez les étudiant·e·s lors de séances de tutorat leurs potentialités souvent méconnues. Ainsi, nous avons imaginé une série d’activités destinées à faire prendre conscience aux étudiant·e·s de l’intérêt du travail en groupe, de l’intérêt d’adapter la prise de note et le mode d’étude à leur type de concentration, de l’intérêt de la planification dans le blocus. On y abordera aussi la réalisation de résumés, la recherche bibliographique, la rédaction d’un rapport scientifique. Les thématiques abordées visent à aider les étudiant·e·s à améliorer, adapter et approfondir leur méthode de travail. Elles concourent aussi à expliciter et communiquer les termes des nouvelles exigences auxquelles ils sont confrontés dans l’enseignement supérieur.

Quels sont les objectifs à atteindre pour janvier ?

Enfin, et pour encore mieux baliser la réussite des étudiant·e·s vers la session de janvier, les listes de questions d’examen potentielles seront accessibles aux étudiant·e·s sur le site Internet de la Haute Ecole, et ce dès la rentrée académique. Cette manière de procéder a déjà été pratiquée l’année académique passée dans la section automobile. De cette expérience, nous avons observé plusieurs résultats encourageants ; ainsi, outre des résultats scolaires globalement à la hausse, le taux de décrochage en janvier a nettement baissé et le nombre de note de présence a fortement diminué.

Dans tous les cas, vous ne devez pas avoir peur de demander à rencontrer les enseignant·e·s pour les solliciter de vos questions. Ils sont à votre disposition et prendront les mesures adéquates pour vous aider.

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