Le 28 mars 2025 s’est tenue la remise du Choix Goncourt de la Belgique, un prix littéraire décerné par des étudiant·e·s de différentes Universités et Hautes Ecoles du pays. Parmi les juré·e·s de cette 9e édition : les étudiant·e·s du Bachelier en Communication de la HELHa, investi·e·s depuis plusieurs mois dans ce projet. 

Une aventure littéraire collective 

Depuis 2016, le Choix Goncourt de la Belgique donne la parole à de jeunes lecteur·rice·s. L’édition 2024 a rassemblé des étudiant·e·s venu·e·s de divers horizons autour de huit romans issus de la première sélection du prix Goncourt. 

À la HELHa, un comité lecture s’est formé au sein du Bachelier en Communication. Chaque membre a lu l’ensemble des ouvrages en lice avant de débattre pour désigner leur lauréat.  

« Tous les livres auraient pu gagner ! Nous sommes contents d’avoir eu la chance de lire ces livres », nous confie Amélie, étudiante en 2ème année du Bachelier en Communication.

À l’origine, un simple SMS 

Tout est parti d’un échange de messages entre Stéphanie Delbart, enseignante et porteuse du projet, et l’une de ses étudiantes, à propos de l’inauguration d’une bibliothèque. 

« Je me suis dit : Mince alors, il y a encore des jeunes qui lisent, et même qui vont dans des bibliothèques ! » témoigne l’enseignante. 

De ce constat est né un club de lecture, qui a rapidement pris de l’ampleur en devenant membre du jury officiel du Choix Goncourt de la Belgique. 

Bien plus qu’un prix littéraire 

Ce projet a permis aux étudiant·e·s de vivre une expérience à plusieurs niveaux : 

  • Développer l’esprit critique : lire, analyser, argumenter, etc.  
  • Améliorer leurs compétences linguistiques, à l’écrit comme à l’oral. 
  • Élargir leur culture générale et découvrir des auteur·rice·s francophones contemporain·e·s. 
  • Partager une passion commune, créer du lien, s’évader des réseaux sociaux, dans un cadre bienveillant et stimulant. 

« Cette expérience m’a apporté des amitiés que je ne risque pas d’oublier, des souvenirs, de la ténacité, de la patience, du vocabulaire, ou encore de la connaissance sur des sujets d’actualité », témoigne Amélie.

Une expérience qui se poursuivra ? 

Pour Stéphanie Delbart, c’est une évidence : « Je suis prof, mais j’ai enfin trouvé ma cour de récréation ».

Une chose est sûre : ce projet passion a marqué les étudiant·e·s… et semble bien parti pour revenir lors de la prochaine édition. 

Pour découvrir le podcast « HELHa de la Voix », géré par les étudiant·e·s de Commu, sur le sujet, c’est par ici.

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