Départ en autocar ce mardi 18 mars, juste après les cours, de 33 étudiants de BAC 3 de la HELHa-Institut Cardijn de LLN en direction de Paris pour découvrir la prise en charge des drogués en France, notamment la prévention et l’accompagnement à la réduction des risques liés à l’usage de drogues.
Dès le mercredi matin, répartition en 3 groupes : visite de l’Hôpital Marmottan fondé par le psychiatre Claude Olievenstein qui privilégie la liberté des gens et pas obligatoirement l’abstinence ; de La Terrasse, service intersectoriel-Addictions et psychiatrie réparti en 5 structures qui dépend de l’hôpital psychiatrique Maison Blanche (configuration particulière de différents locaux qui sont d’anciennes petites boutiques) ; et l’association ASUD-Auto Support des Usagers de Drogues qui lutte contre la stigmatisation, la culpabilisation et promeut la solidarité entre pairs.
L’après-midi, répartition en 3 visites : l’association PROSES-Prévention des Risques, Orientation Sociale et Echange de Seringues ; Sida Paroles qui lutte pour enrayer l’épidémie du SIDA, échanges de seringues, bus/travail de rue, boutique, travail en milieu carcéral et une tournée en bus de l’association GAÏA pour 4 étudiants.
Après un bon repas festif le soir, c’est reparti jeudi matin : l’AFR-Association Française pour la Réduction des risques nous montre un documentaire sur l’histoire des drogues en France. L’après-midi, 3 groupes sont formés : visite à Techno Plus où des jeunes volontaires témoignent de leur engagement autour d’actions de réduction des risques dans les milieux festifs ; l’association EGO-Espoir Goutte d’Or implantée dans un quartier populaire nous parle de ses projets en santé communautaire – visite d’un lieu d’échanges de seringues ; 4 étudiantes participent à la Boutique 18/Association Charonne aux Espace Femmes et Espace Mixte et 1 étudiante participe à une tournée en bus.
Temps libre jusqu’au lendemain début d’après-midi. Comme l’année passée, nous avons été accueillis par des professionnels et des bénévoles passionnés par leur travail et très engagés dans leur combat. Ce sont de réels militants.