« Parcours d’immigration », de José Luis Pinilla, Maître-Assistant HELHa (Ecole Sociale de Charleroi)
Le texte suit l’histoire d’un immigré espagnol, de sa famille, de sa communauté pour s’interroger sur le parcours d’immigration en général.
À la manière d’une pièce en trois actes, on se penche sur la période dans l’Espagne franquiste (guerre civile, vie rurale, mine, misère et émigration), sur l’expérience d’immigration en Belgique (intégration, travail, militance politique, milieu associatif, éducation des enfants…) ainsi que sur le retour en Andalousie (entre réussites et difficultés).
Trois actes pour trois périodes et dérouler ainsi les fils de trois générations.
Un questionnement sur notre temps qui concerne l’immigration au sens large, y compris non-européenne.
Tous les immigrés économiques se reconnaîtront dans ce récit qui croise vécu ou expérience intime et prise de distance dans l’analyse (historique, anthropologique, sociologique et politique). Le souffle de la vie envahit ce texte qui concerne tant les citoyens curieux que les intellectuels. La présence d’authenticité et d’émotions est cadrée par la rigueur de l’analyse.
José Luis Pinilla est un Espagnol de la deuxième génération. Docteur en Sociologie, il est coauteur avec l’avocat Denis Dobbelstein de l’ouvrage L’accès aux droits et à lajustice (La charte 1999). Il est l’auteur d’une quinzaine d’articles dans les champs de la pédagogie et du travail social. Actuellement chargé de missions au Centre Public d’Action Sociale de Charleroi et Maître-Assistant à l’École Sociale de Charleroi de la Haute École Louvain en Hainaut.
« Parcours d’immigration », José Luis Pinilla, éditions Academia/L’Harmattan, 2013.
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Deux livres pour l’enseignement des Sciences Religieuses et de la Philosophie (éditions Lumen Vitae)
Un travail d’importance de Nathalie Elias, maître-assistante dans le domaine économique
« Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ». Cette phrase, attribuée à tort à André Malraux, est au cœur des débats contemporains sur la place de la religion et de la spiritualité en ce début de XXIe siècle.
En effet, un regain de la spiritualité se dessine et cette question essentielle s’invite inévitablement dans la vie de l’homme postmoderne. Si le réveil spirituel se manifeste de multiples façons, le christianisme n’est pas condamné à l’abstraction ; il permet d’aménager un rapport au monde : chacun peut chercher le chemin spirituel qui est adapté à sa sensibilité, à son désir, à ses questionnements.
Il s’agira donc de réactualiser, de revivifier quelques représentations de la foi et d’un christianisme cohérent et pertinent au regard des exigences de la raison et des défis du monde contemporain et ce, dans le respect des opinions de chacun. Une possibilité pour tous de mener une vie intérieure en harmonie avec les exigences sociales et l’engagement sociétal.
A travers le manuel, une double entrée au cours de religion est ici proposée aux élèves du troisième degré du secondaire. Tout d’abord, par la thématique du programme « Fonder la spiritualité de l’être humain ». Mais aussi par le biais des compétences disciplinaires « Pratiquer l’analyse historique », « Interroger et se laisser interroger par les sciences humaines et décoder le mode de relation au religieux ».
Ainsi, il s’agit surtout d’analyser, dans un contexte donné, les rapports entre la religion chrétienne et la société ainsi que leurs enjeux ; la notion de spiritualité sera intégrée au sein de la distinction entre modernité et postmodernité. Elle sera mise en relation avec les concepts d’autonomie individuelle, de liberté, de foi et de société sécularisée.
Le parcours proposé tout au long de ces pages est varié tant dans les rencontres qu’il propose (des hommes et des femmes, des philosophes, des sociologues et des « passants », des non-croyants en Dieu et des chrétiens) que dans les supports utilisés ; le cours de religion, pour ancrer ses propos dans la réalité quotidienne mais aussi leur donner du sens, choisit ici d’utiliser des outils et des grilles de lecture de la société de l’information et des médias. (Sources : site des librairies du CDD. )
Nathalie Elias est licenciée en Communication et Information et également détentrice d’un diplôme d’études complémentaires en enseignement du français langue étrangère. Après avoir complété
sa formation par le certificat didactique de l’enseignement religieux (CDER), elle est actuellement professeure de Relations publiques et de religion catholique à Fleurus (Haute École Louvain en Hainaut).
« Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas », Nathalie Elias, édition Lumen Vitae, 2013.